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morocco


Situé entre Atlantique et Méditerranée, dominé par la chaîne de l'Atlas qui culmine à plus de 4000 m et s'achevant au sud dans le désert, le Maroc est une terre où s'exposent à loisir les caprices de la nature, Couleurs, reliefs, climats, paysages multiples, mais aussi palette humaine ou artistique révélant des contrastes saisissants.Terre de l'Islam où se rencontrent les traditions fortement ancrées, des peuples berbères et arabes, ses quelques 3500 Km de cites sont parsemées de port où l'histoire s'est chargée de appétits de l'Europe occidentale. Le Maroc d'aujourd'hui offre dans ses cités des métissages d'influences dont les taux différent singulièrement entre les cotes exposées au vent des capitales commerciales de l'Occident chrétien et les terres protégées des montagnes du Rif et de l'Atlas..Dans le coeur des villes comme dans celui de chacune des régions, palpitent les traditions immémoriales- traditions sur lesquelles s'est greffée la foi coranique, qui donne un sens divin aux gestes les plus quotidiens. Malgré cela, cet islam s'est ouvert aux révolutions techniques et à l'évolution morale de cette fin de siècle, les obscurantismes sont repoussés et les pistes d'autrefois peu à peu font place aux routes asphaltées.
En dépit de ces aménagements - dans les us et coutumes comme dans le nouveau confort des stations touristiques -, le Maroc reste encore cette expérience "exotique" qui a bouleversé nombre d'artiste comme Delacroix. Flânerie dans les médinas éternelles des villes impériales, randonnées dans les hautes et sauvages vallées de l' Atlas,plaisirs multiples qu'offre la nature généreuse sur les cotes,mais aussi expériences qui marquent l'âme au contact des grand espaces de la montagne ou du désert... il n'y a ici ,parfois, qu'une porte entre la ville nouvelle et la médina du Moyen Age, et le même crayon de khôl entre tradition et coquetterie : il reste une intégrité et une richesse culturelle ou l'expérience humaine se mesure à la simplicité et à la grandeur de geste millénaires, celui de l'artisan au fond de son échoppe, ceux du muletier au fil de ruelles étroites et inquiétantes comme des goulet... ou celui du quidam qui offre le thé à la menthe comme une main tendue en signe de paix.

morocco pic

IMLiL+toubkal+Le lac d'Ifni.


->Imlil, c'est un village Berbère dans le Haut Atlas Marocain,il est à 1740m d'altitude et se situe à 64Km au sud de Marrakech.• Latitude/Longitude: 31.13650 N / -7.91685 E• Coordonnées GPS : 29R 603259 344523Pour y accéder: Depuis Marrakech, route s501 jusqu'à Asni puis 6038 jusqu'à Imlil, on peut aussi s'y rendre depuis Agadir, Taroudant et Asni, il est accessible par tout type voitures et autocar, la route est goudronnée et en bon état.

->Le Jbel Toubkal ou Djebel Toubkal, aussi appelé massif du Toubkal, est le point culminant du Haut Atlas ainsi que de l'Afrique du Nord avec 4167 m. Il est situé à 63 km au sud de Marrakech, dans la province d'Al Haouz , à l'interieur du parc national qui porte son nom.
En langue berbère, le Jbel Toubkal est appelé Adrar N' Dern. Adrar signifie « mont », la préposition N signifiant « de ».

->lac d'ifni:Au sud du Toubkal, dans une vallée très étroite, les eaux vert émeraude du lac d'Ifni tranchent avec la couleur ocre de la montagne. Un peu plus loin, c'est au vert des noyers et des cultures en étages de trancher avec la roche.



vendredi 27 juin 2008

Safi



Safi est loin d'offrir le charme des deux voisines Essaouira et El Jadida. La ville est très industrielle, et dotée de l'un des ports les plus importants de la cote,consacré essentiellement à l'exportation du phosphate et à la pêche à la sardine. Seule la petite citadelle portugaise et la belle céramique bleue fabriquée ici inciteront à venir y faire une courte étape.

Safi dans l'histoire.

une origine incertaine. Safi occupe peut-être l'emplacement de l'antique mysokaras, mentionnée par Ptolémée, mais aucune preuve ne vient étayer cette hypothèse. La première mention de la ville,sous le nom d'Asafi, est due au XI ème au géographe El Bekri. Grâce aux autres chroniqueurs arabes, on sait qu'elle était au XIIème au port fréquenté et qu'elle posséda,dès le XIV un ribat ( souvent fortifié ) le port resta fermé aux navires marchands européens jusqu'au XV

Une " feitoria" portugaise. vers 1450, le Portugal Y POSSEDAIT une agence commerciale lui servant en même tempos de relais pour le commerce avec la Guinée. ou L'on envoyait des produits marocain que l'on échangeait contre de l'or et des esclaves.
Gravure de la ville au XVe siècle, alors nommée TZAFFIN par les portugais

Profitant des rivalités entre les membres de la famille du gouverneur marocain de la ville , les Portugais s'en emparèrent en 1508. Ils élevèrent une enceinte fortifiée depuis laquelle ils rayonnèrent dans le Haouz,jusqu'aux abords de Marrakech. Ils DURENT EVACUER LA PLACE EN 1541 après la perte d'Agadir.

Le premier port du Maroc. A partir de la fin du XVI, Safi s'ouvre de la nouveau au commerce avec l'Europe et devient même ,pendant quelques années, la résidence du consul de France au Maroc. En 1631 et 1635 , le chevalier de Razilly ,accrédité par Louis XVIII ? Y SIGNE AVEC LE SULTAN El Oualid des traités qui ouvrent une ère de relations cordiales entre la France et l'Empire chérifien. Au commencement du XVIII, Safi devin le port le plus important du Maroc. Anglais, Hollandais, Danois et Français y acquirent tour à tour une place prépondérante.

En 1767, le consul chenier y réside quelque temps.

port et complexe phosphatier. Par sa position qui en fait le port le plus proche du gisement des Gantour ( basins de Youssoufia et de Ben guérir ), Safi est devenu non seulement le 2ème centre d'exportation du phosphate ( derrière Khouribga ) , mais aussi un centre de transformation de ce minerai garce au développement de complexe industriel voisin qui occupe plus de 55 ha. C' est également le 4ème port de pêche du pays.

visiter Safi.

Quelques heures suffisent à la visite de Safi,dont l'intérêt se concentre dans et à proximité de la médina. Un tour complet, partant de la place de l'indépendance,fera voir successivement le ( château de la mer ) ,la chapelle portugaise, le quartier des potiers et la Kechla ou se situe le musée de la céramique. Si l'on dispose de peu de temps,on pourra se limiter à la visite de ce musée

La place de l'Indépendance est le point de contact de s deux principaux quartier de la ville ancienne ,le quartier du rbat et la médina , C 'est aussi le centre actif de la ville ou se trouvent les banques, la gare routière ,etc. On commencera la visite par le château de la mer.

Le " château de la mer " ( Dar el Bahr) est une petite forteresse carrée de 60 m de cotes ouvrant au nord vers l'ancien port,par une porte surmontée d'emblèmes portugais.

Elevé par les Portugais au début du XVI ème ,il servit de résidence au gouverneur de la place. Les sultans y logèrent aux XVII ème lors de leurs séjours à Safi. le château a été partiellement restauré.

Le quartier du Rbat au sud de la place de l' Indépendance ,dut se développer autour d'un couvent fortifie fondé par Abou el Hassan dans le seconde moitié du XIV. pour accueillir les moines guerriers qui se consacraient à la guerre sainte contre les Portugais. On peut y voir, non loin de la mosquée du Rbat, une zaouïa élevée le tombeau du Sidi Abou Mohamed Saleh, saint patron de la ville.

La médina est la partie la plus ancienne de Safi. Elle occupe,derrière ses remparts, un triangle dont la base d'environ 300m, est parallèle au rivage et dont les quatre cotés, escaladant une colline,vont se rejoindre à la kechla, vieille forteresse portugaise.

La rue du Souk constitue l'artère principale de la médina. Comme ailleurs,elles est bordée d'échoppes et de souks ou marchands et artisans sont groupés par corporations.

La chapelle portugaise constituait le choeur de la cathédrale de Safi. Vous l'atteindrez,depuis la rue du Souk, en pénétrant à gauche de ka grande mosquée sous un portail surmonté de l'inscription "Nadir des Habous" et en prenant de nouveau, au-delà à gauche

Bâb Chaaba , la porte du Vallon,par laquelle on sort de la médina, débouche sur une place ou se tient le matin un marché, tandis que des amuseurs publics en prennent possession le soir venu.

Le quartier des potiers occupe les premières pente de la colline, en face de Bâb Chaaba. Son nom lui vient de la centaine d'artisans qui, trouvant sur place une argile de bonne qualité,s'y étaient établis. La plupart d'entre eux sont aujourd'hui regroupas dans les locaux modernes d 'une coopérative.

Au bout de la galerie marchande se tient l'école de la coopérative,ou verte à la visite:on y suivra toutes les étapes de la fabrication, le tournage la décoration et la cuisson.

La Kechla, parfois appelée Borj el Dar, est une ancienne forteresse élevée par les Portugais au début du XVI . Une enceinte quadrangulaire pourvue d'échauguettes et de tours crénelées entoure une place, ou mechouar ou l'on pénètre par une porte monumentale.

De la plate-forme ouest , panorama sur la médina , la ville et le port

Un musée de la céramique est aménagé dans la citadelle. La porterie a débuté à Safi au XVIII . sous l'impulsion de maîtres artisans venus de Fès. Elle se caractérise par ses couleurs bleutées. Ce musée ,dont ka présentation est agréable,donne à voir des objet de Safi, Fès et Meknes

Environs de Safi:

souira Qadima ( 33 km sud ; route asphaltée ).Quittez Safi par la rue Allal ben Abdallah. On traverse un long quartier industriel ou regne l'odeur carcteristique des usines d'huiles et de farines de poissons.

8 km : complexe industriel phoshpatier de Safi

15 km : bifurcation à droite vers le marabout de jorf el Yhoudi ; poursuivre tout droit.

19 km : la route de gauche permet de rejoindre à Tnine Rhiante ( 18 km) la route de El Jadida à Essaouira.

27 km : à gauche piste pour la kasba Hamidouch ( 14 km) qui traverse à qué l'oued Tensift à proximité de son embouchure.

33 km : Souira Qadima

A VOIR ENCORE DANS LA REGION

Essaouira ( 122 km ) ; oualidia ( 66 km )

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